La division par deux de l'extrême pauvreté sur la planète depuis vingt ans fait chaud au cœur (leur proportion dans la population totale est tombée de 52 % à 26 % entre 1981 et 2005)
La réduction de la pauvreté mondiale va moins vite que la croissance, signe que le monde est de plus en plus inégalitaire. On pourrait s'en accommoder si l'évolution n'était pas, en fait, complètement disparate

La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens

Quelles sont les différentes approches de la lutte contre la pauvreté dans le monde engagée depuis les années 1990 ?

En s’inscrivant dans une approche de pensée contemporaine, nous aborderons dans un premier temps le volet de l’aide économique dans le cadre de l’économie du développement puis celui du développement humain associé à l’économie sociale

Titre 1 / La lutte contre la pauvreté par le biais de l’aide économique

approche « pragmatique » d’Esther Duflo par l’évaluation des politiques publiques contre la pauvreté

Les Etats mettent en place des programmes de développement. Il convient de mesurer l’efficacité de ces programmes afin de déterminer quelles aides sont réellement efficaces (Esther Duflo privilégie une approche microéconomique des problèmes de développement et de pauvreté)

Elle milite également pour l’accès des populations pauvres au microcrédit. Le microcrédit reste un moyen d’aider les pauvres à s’aider eux-mêmes, à se lancer dans une activité (1 cas sur 6), à épargner et à amortir les difficultés de la vie

 approche « positiviste » par laquelle les acteurs (ex : fondation Bill et Mélanie Gates) économiques issus de la sphère privée démontrent, en mettant en avant les chiffres et les moyens concrets mis en place, les impacts