La pension vauquer
Dans Le père Goriot, Balzac décrit la pension Vauquer, dirigée par madame Vauquer. Cette pension, tant les meubles que la pièce elle-même, influence la personne de madame Vauquer autant que cette dernière influence la pension. La description que fait Balzac de la pension illustre bien cette influence réciproque.
En effet, d’un côté, l’état délabré de la pension est le reflet de l’état négligé de madame Vauquer. (Car) une personne s’occupe de sa maison comme elle s’occupe d’elle-même. On ne verra pas une femme soignée, bien habillée, bien coiffée et pleine de manière vivre dans un taudis crasseux et en désordre. Tout comme on ne verra pas un homme d’apparence négligée et à l’hygiène douteuse, vivre dans un manoir reluisant de propreté. La personnalité du propriétaire est en lien direct avec l’apparence de sa maison et la façon dont elle est entretenue. Ainsi, la description très réaliste que fait Balzac de la pièce prépare le lecteur à la description qu’il fera de la propriétaire.
De l’autre côté, l’état d’une habitation influence l’état de son propriétaire. Le fait que la pension soit sale, nauséabonde et décrépite ne donne pas envie à madame Vauquer de soigner son apparence. Une maison sale décourage de faire le ménage ; une maison sombre est un lieu propice à la dépression