La pensée de Beccaria

Une formule résume tout le contenu de l'école classique de pensée : « punir pas plus qu'il n'est utile, pas plus qu'il n'est juste » C’est sur cette idée que les réflexions des écoles de pensées de l’époque ont alors commencé à prospérer au XVIII° siècle et avec notamment les réflexions de l'école classique crée en partie par Cesare Beccaria et Jeremy Bentham.
Cesare Beccaria est un philosophe et juriste italien du 18e siècle. Il appartient à la noblesse milanaise. A la base c’est un économiste renommé car il avance des idées nouvelles, qui sont aujourd’hui la base de notre système. Doué, il publie un traité intitulé « des délits et des peines » en 1764, à l’âge de 26 ans, de manière anonyme dans un premier temps par peur des réactions. Dans ce traité, Beccaria exprime ses pensées. Ainsi, la pensée est l'activité de l'esprit qui permet à l'être humain de s’élever, au-dessus des forces de la nature. Il écrit à une époque où la violence physique est un moyen courant et reconnu de résolution des conflits. Mais c’est à cette époque aussi que la violence étatique provoque des vagues d’indignations populaires. Cette indignation trouve des échos auprès de quelques intellectuels, juristes. Il faut savoir qu’à l’époque on abusé du système répressif avec des peines inappropriées. Il y a eu à cette époque plusieurs affaires célèbres qui ont choqué les citoyens et les grands esprits, telle que l’affaire Callas ou encore l’affaire du chevalier de la Barre par exemple. Dans ce contexte propice aux contestations l’œuvre de Beccaria arrive à point nommé.
Toutefois, on peut se demander quelle a été l'influence des pensées de Beccaria sur le système pénal mis en place sous l'Ancien Régime et sur le système pénal actuel. Autrement dit, il est important de mettre en valeur les dysfonctionnements du système répressif de l'Ancien régime afin de comprendre les théories révolutionnaires de Beccaria. En effet ce dernier s’interroge, sur la remise en question