Le Projet
Présenté par : Marc-Olivier Parent PARM30128108
Dans le cadre du cour : Lit 3250-30

UQAM 10/02/14

Un. Six. Un. Six. Zéro. Deux loquets magnétiques se déclenchèrent, et la porte s’ouvrit avec un son sec. Une brise d’air chaud s’échappa par l’entrebâillure. Après la marche glaciale de l’hélicoptère à l’entrée du bunker, c’était bienvenu. Un long couloir s’étendait, s’inclinant doucement vers le bas, de petites lampes l’éclairant à intervalle régulier. Le soldat qui l’escortait s’écarta, lui indiquant la flèche jaune qui courait le long du sol. Pas un seul mot, ni maintenant, ni durant le voyage de huit heures qui les avait conduits ici. Smith s’engagea, se retournant une dernière fois pour regarder la porte se refermer derrière lui. Aucun clavier de contrôle de ce côté. Il se mit à avancer.

Trois cent vingt-huit petites lampes. Après une éternité, le couloir prenait fin, s’arrêtant sur une lourde porte. Smith prit la petite carte à puce qu’on lui avait remise et l’inséra dans une petite fente a gauche du clavier de contrôle. La machine goba puis recracha la carte. Pendant un moment, rien ne se passa. Smith allait réessayer quand son sourd se fit entendre. Des lourds pistons s’activaient. Au loin, de lourdes pièces pivotaient avec un grincement lugubre. La porte s’ouvrit, et derrière se dessinait une petite silhouette rabougrie.

Le docteur Icario était une sommité mondiale. Ses travaux sur l’intelligence artificielle avaient fait bondir la discipline d’un grand bond, transformant le rêve lointain de l’étrange vallée en une réalité à portée de main. Retiré depuis plus de dix ans dans son complexe de recherche, on disait que le docteur préparait le prochaine révolution robotique, un modèle dépassant les capacités du MT-300, le plus avancé des assistants artificiels à ce jour. Sans dire un mot, Icario l’invita à le suivre.

De nombreux laboratoires vitrés bordaient le couloir, remplis de