Chapitre 1 :
La pensée de Marx.

Introduction :
Marx était un philosophe, et pour comprendre le monde il se met à lire des économistes. Au final, il n’écrira que sur l’économie. Marx a dû s’exiler plusieurs fois (en Belgique, en Angleterre). Il a écrit avec Engels (GB) « Le manifeste du parti communiste ».
Il a été influencé au départ de sa vie par le philosophe HEGEL. Il emprunte l’idée qu’il y a des lois de l’histoire. Cela signifie que d’une part l’histoire a un sens, mais également que toutes les sociétés vont traverser divers étapes historiques.
Si on soutient qu’il y a des lois de l’histoire et qu’elles ont un sens, on parle d’historicité. Selon Marx, on aurait d’abord un communisme primitif, puis le stade de l’esclavagisme puis celui de la féodalité, celui de la petite production marchande, celui du capitalisme, celui du socialisme et celui du communisme.
Et chaque mode de production, peut se comprendre par rapport au mode de production à venir. Cela signifie que le stade du capitalisme prend sens par rapport au stade qui va lui advenir : le stade du socialisme puis du communisme.
On peut ajouter également que ces lois de l’histoire rejoignent d’une part l’idée que les individus ne peuvent rien : leur volonté est illusoire. Selon Marx, il existerait des lois naturelles (naturalisme).
En quoi Marx est-il redevable de la pensée et HEGEL ?
HEGEL conçoit l’histoire du monde comme le développement de l’idée de liberté, dans « Les limites de la conscience de l’homme ». Il s’efforcera de montrer qu’à chaque étape de l’histoire, il y a prédominance de ce qu’il appelait un esprit du temps.
L’esprit du temps va déterminer les pensées, les actions des peuples. Mais il existe des contradictions inhérentes à cette étape, et ces contradictions forment des forces de changement, qui conduiront elles-mêmes à une autre étape.
On rencontrera la même chose chez Marx ; comme nous le verrons, chez Marx on passe d’un mode de production à un autre via les