Lecture suivie et dirigée CAMUS : La Peste Edition de référence : Folio plus n°21 + (indication entre () Folio n° 42) Deuxième partie (II, 4) • Pages 114 à 119 (96-100)
1) Le prêche est accueilli différemment par les habitants ; le juge Othon le trouve irréfutable, Tarrou y voit de la rhétorique. Cependant c'est à la suite de ce prêche que la plupart des gens ont commencé vraiment à regarder en face leur situation. Oran plus que jamais leur apparaît comme une prison : les uns tentent de s'y adapter, d'autres veulent à tout prix s'évader. 2) Les problèmes de Grand : nous que Grand écrit un ouvrage, mais qu'il a des difficultés ; le thème traité ici est celui des problèmes de langage en matière de création littéraire. Grand nous apparaît comme un maniaque de la précision. En même temps il y a chez lui une certaine naïveté («chapeau bas», p.116/119). Tout en parlant avec lui, Rieux ne peut se détacher de ses préoccupations : la rumeur confuse de la ville les lui rappelle, et à lui aussi Oran apparaît comme « un monde » (p. 118).

• Pages 120 à 125 (101-105): les tribulations de Rambert.
Rambert, toujours désireux de s'échapper, se heurte à l'administration. remplie pourtant de «gens de bonne volonté» (p.120). Camus en profité pour faire une satire discrète de l'administration dont les membres sont classés en catégories : «les formalistes, les bienparlants, les importants, les futiles, les méthodiques, Ies débordés, les traditionnels» (p.121). Mais tous les espoirs de fuite de R. sont peu à peu anéantis et sa vie ressemble alors à celle de tous les Oranais désorientés : «Il errait alors de café en café, passant aussi de longs moments dans la gare» (p.123, 124) imaginant, à la vue d'affiches vantant des séjours à l'étranger, ce que peut être une liberté sans mélange, en compagnie de l'être aimé.

• Pages 126 à 137 (106-115)
1) Quelle atmosphère règne à Oran à l'arrivée des chaleurs ? Avec les chaleurs, le nombre des victimes augmente, ce qui entraîne une sorte