la petite fille aux allumettes
Le conte « La petite fille aux allumettes », « Den Lille Pige Med Svovlstikkerne » en Danois est écrit par Hans Christian Andersen en 1845 d’après une gravure qu’un certain éditeur, A.C Flinch lui avait confié afin d’en faire une histoire. Andersen raconte l’histoire d’une petite fille qui la veille du jour de l’An, erre dans les rues sous les ordres de son père afin de vendre des allumettes. S’arrêtant un moment pour se réchauffer en craquant une allumette, elle est émerveillée par la flamme qui lui fait penser à sa grand-mère. L’issue du conte est finalement tragique : cette enfant finit par mourir de froid, ce qui nous amène à penser que ce conte est une véritable réflexion sur la société Danoise du XIX ème siècle. En effet, ce texte est en réalité une réflexion sur les conditions de vie du peuple Danois au XIX ème siècle. De plus la gravure lui évoquant un souvenir d’enfance de sa mère, qui enfant devait mendier nous amène à voir l’importance de l’implication d’Andersen dans son récit. Un jour, refusant de mendier et restant assise à pleurer toute une journée sous un pont, sa mère s’endormit et ne se réveilla que le soir. De retour à la maison, n’ayant rien rapporté, elle s’était fait gronder par sa mère : « […] quand ma mère vit que je ne rapportais rien, elle me gronda fort et dit que j’étais une stupide gamine ». Andersen place donc en son récit une partie de son histoire personnelle ce qui nous laisse envisager que ce conte est bien plus qu’un récit pour enfant. C’est pourquoi nous allons nous demander si l’auteur n’utilise pas le conte comme support ludique, afin de diffuser sa pensée. Nous évoquerons donc l’aspect vraisemblable du récit : Il y a beaucoup d’indications temporelles qui le rendent réaliste ce qui renforce les propos de l’auteur. Puis nous verrons que le merveilleux est modéré dans son conte : l’atmosphère est tantôt triste, tantôt magique, et enfin nous évoquerons