La photographie comme valeur historique et valeur de preuve

C’est toujours la façon dont les images sont regardées qui propose une interprétation différente (peut dépendre des époques etc...).

→ Ernest Appert, L’œil du pouvoir, 119 portraits de Communards annotés

Manipuler les images

Outil pour reconnaître des individus, aspect scientifique. Question de la preuve de l'identité : science criminelle.
La photographie comme état de preuve est attestée d'une certaine véracité. L'origine d'une photographie joue, pour bcp, dans la crédibilité qu'on accorde à celle-ci (cf. photographie spirit).

Manus = la main. La manipulation se voit déplacée dans un cadre scientifique, son sens figuré est d'influencer quelqu'un a son issus ou exercer une action + ou moins occulte ou suspect sur qlq chose pour la diriger à sa guise.

L'acceptation de manipuler les images
Manipulation du public

Dans le 1er sens intervient la fonction du travail manuel. Ce travail manuel sur les images est toujours une interprétation du réelle. Ce n'est pas toujours significatif de trahison du réel. Les images se dotent d'une autonomie. La seconde orientation est la posture qui veut que l'on obtienne un effet sur le public et que l'on veuille également conditionner son comportement.

→ Lawrence Layden, Benito Mussolini, corpse, 1945 :
Scrapbook, un ensemble photographique qui présente Mussolini en fin de règne. Ce scrapbook est issu d'un vaste ensemble du militaire Layden. Assemblage de photographie et de texte annoté, coupure de journaux. On a ici 4 photographies qui présente Mussolini abattue avec sa maitresse dans le Nord de l'Italie où ils avaient trouvé refuge. Ils ont été exécuté après un procès rapide. Après leur exécution, leur dépouille ont été laissées à la vue de tous. Cristallise le besoin de voir la déchéance et la défaite d'un homme de pouvoir. Cet esprit de vengeance, on peut le traduire par les images et le texte qu'a écrit Layden. La photographie