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*La question de la légalisation de la gestation pour autrui est à nouveau au cœur des débats actuels. La dernière fois, c'était il y a un peu moins de trois ans lors des discussions précédent larévision des lois de bioéthique, projet qui n'avait finalement pas retenu l'attention du législateur de l'époque.
Aujourd'hui, la question n'est plus exactement celle de légaliser ces pratiques mais plutôtd'agiter la peur d'une légalisation future de celles ci afin de peser dans le débat contre l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe.
En effet, selon certains, ouvrir le mariage auxpersonnes homosexuelles aboutirait sur le long terme inéluctablement à devoir leur offrir la gestation pour autrui.
De fait, le projet d'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples defemmes a été annoncé par le gouvernement pour cette année ou celle suivante, en tout les cas, devra être voté au cours de l'actuel mandat présidentiel. Si ce texte est adopté, on sera alors face à unmariage à trois visages : celui de droit commun où les couples hétérosexuels auront la possibilité de procréer naturellement, d'adopter un enfant et si l'hypothèse se présente de faire appel àl'assistance médicale à la procréation pour les aider à concevoir un enfant. Le deuxième sera celui laissé aux couples homosexuels féminins qui auront la possibilité d'adopter mais aussi d'utiliser lestechniques médicales à la procréation aboutissant à faire de l'une d'elles le parent d'un futur enfant. Enfin, un dernier profil de mariage se présentera, celui laissé aux couples d'hommes qui ne pourrontqu'adopter un enfant.
Le mariage pour tous, placé pourtant sous le signe de l'égalité,