La place des animaux dans le droit
Le monde tangible est découpé par le droit en deux grandes catégories, les personnes et les choses. Les personnes juridiques, dans le monde tangible les êtres humains, ont la personnalité juridique. Seuls les personnes juridiques ont la personnalité juridique. Cette personnalité juridique peut être définie comme l’aptitude a être titulaire de droits (subjectifs) et redevable de devoirs. Seules les personnes juridiques ont la personnalité juridique. Seules les personnes juridiques peuvent avoir des droits. Les choses, au contraire, et en particulier les biens, au contraire n’ont pas de droits. Non seulement elles n’ont pas de droits, mais elles sont mêmes l’objet de certains droits subjectifs (Ex : les biens peuvent êtres objets du droit de propriété).
Où placer l’animal ? En l’état du droit positif, et du moins en droit civil, l’animal est considéré comme une chose, comme un bien, et même plus précisément comme un meuble qui peut donc faire l’objet d’un droit de propriété, et qui ne peut pas avoir de droits. Or, cette classification, les personnes d’un coté, les choses de l’autre, cette classifications est actuellement très contestée.
Cette classification va au delà de la simple classification juridique. Elle révèle une certaine conception du monde, et en cela on peut dire qu’elle est très politique. La classification dit en effet que dans le monde tangible, il y a dune part lettre humain, et d’autre part et par ailleurs, tout le reste. La classification personnes/choses nous dit que rien n’est comparable à l’humain, car lui seul a des droits subjectifs, et au contraire, tout le reste pourrait être objet de droit.
On voit a travers cette classification, apparaitre une image d’un être humain qui domine tout son environnement, qui en est son maitre, et qui est profondément différent de tout le reste.
On pourrait concevoir une tout autre classification qui a ses partisans. On pourrai dire que le monde tangible se décompose de deux grands