la place des populations
Introduction : Depuis 8000 ans avant notre ère, toutes les terres sont peuplées.
Le peuplement désigne l’occupation d’un territoire par un groupe humain.
De l’antiquité jusqu’au XVIIIème, la croissance de la population européenne est lente, malgré quelques phases d’accélération, comme entre le XIème et le XIIIème, ou de baisse (XIVème siècle).
A parti du milieu du XVIIIème siècle, la population européenne connait une très forte croissance démographique.
Cela entraine de nouveau flux migrations, principalement vers le continent américain, l’Afrique, l’Asie et l’Océanie.
Problématique : Pourquoi l’Europe a-t-elle son poids démographique croitre de l’antiquité au XIXème ?
I) Une longue stabilité de la population jusqu’en 1750.
1. L’Europe, un foyer de peuplement ancien et majeur.
Quelques soit l’époque, on distingue 3 foyers de peuplement majeur :
- Asie de l’Est (au niveau de la Chine)
- Asie du Sud (au niveau de l’Inde)
- Europe
Au fil du temps d’autres foyers (dites secondaires, se créent et s’agrandit) (Afrique subsaharienne, littoraux Américains). Mais ils sont d’une importance moindre que les foyers majeurs.
Entre l’Antiquité et le début du 20ème, la part des Européens dans la population mondial est croissante (17% au début de notre ère, 18% au Moyen Age, 26% en 1990.)
2. Un faible accroissement naturel (différence entre le nombre de naissances et de morts)
La faible croissance démographique s’explique par un accroissement naturel très faible (< 0.5% an) : la moralité est assez élevée (35 à 40%) car il n’y avait pas de contrôle des naissances, la moralité est également élevée (30 à 35%) avec une moralité infantile. (Nombre de décès des enfants nés vivants avant l’âge d’un an).
→ Les familles sont nombreuses, mais un enfant sur trois meurt avant un an et un enfant sur deux seulement atteint l’âge de 20 ans. L’espérance de vie (durée probable de vie d’un être humain) est