La place du citoyen grecque
Le citoyen est donc pour Aristote celui qui possède la faculté de participer au pouvoir délibératif ou judiciaire dans la cité mais dans le but de maintenir le bien commun. Il y a en Grèce et à Rome un lien organique entre la citoyenneté et la participation à la défense de la cité. Dans un premier temps voir la place du citoyen en Grèce Antique, en distinguant Sparthe et Athènes. Puis dans un second temps la place du citoyen dans la Rome Antique.
I/ La place du citoyen dans la participation politique dans la Grèce Antique
Il y a dans la pensée grecque un lien central qui est opéré entre la notion de démocratie et celle de loi. Ce lien ressort de la notion d’autonomie, c’est le fait de se donner à soi même sa propre loi
A/ Le modèle aristocratique spartiate
1 – Le régime social des Lacédémoniens
a) Les spartiates : seuls citoyens
Ce sont les citoyens. Comme à Athènes, à Spartes on est citoyen par la naissance mais ce n’est pas suffisant, il y a des conditions économiques et morales. Il faut avoir les ressources nécessaires pour participer aux repas publics, car tous les repas sont pris en commun entre citoyens. Sur le plan moral, il fallait contribuer à la vie spartiate sous peine d’exclusion, la discipline et très stricte.
b) Les Péri Èques et les hilotes : les exclus de la citoyenneté
Toute une partie d’Athènes est exclue de la vie politique car elle n’appartient pas aux familles aristocratiques. Ces familles sont appelées des phratries. Et seuls ceux inscris dans ces phratries peuvent siéger à l’Assemblée Les Péri Èques sont des hommes libres mais qui ne disposent pas des droits politiques, des droits civiques. Ce sont les habitants des cités dont le territoire a été annexé à l’état spartiate. Ils sont numériquement majoritaires. Leur liberté est encadrée, ils sont relativement