La place
4.1. L’encouragement du père Pendant son enfance, Annie sent toujours l’appui de son père dans le domaine de ses études. Il l’aide beaucoup, pour qu’elle se sente bien, à l’aise, pareille que ses camarades (« (...) j’avais autant que les filles de cultivateurs ou de pharmacien » p. 56). Il se montre aussi intéressé par ce qu’elle fait à l’école (« (...) il feuilletait mes livres. » p. 73), et même préoccupé (« Ecoute bien ton école! » p. 74). Il veux qu’elle réussisse, qu’elle soit « mieux que lui ».
4.2. Annie: abandon du monde simple Peu à peu, Annie entre en période d’adolescence. Elle commence à s’éloigner du milieu familial, tant au niveau physique (« (...) toujours dans ma chambre, je n’en descendais que pour me mettre à table. » p.79), qu’au niveau intellectuel (« Je lisais la vraie littérature (...) qui exprimait mon âme. » p.79). Elle entre dans le monde bourgeois, et a tendance à regarder ses parents de « haut ». Trop prise par les études, son père, au début enthousiaste, devient nerveux et même souffrant. Souffrant pour elle, peur qu’elle s’épuise, qu’elle n’y arrive pas, et qu’elle soit malheureuse.
4.3. Fin des rapports A la fin de son adolescence, Annie fait des remarques sur la vie simple que mène son père. Elle lui donne des leçons, et lui montre volontairement ou non, ses savoirs. Il devient coléreux, sa fille lui échappe. Elle se rapproche de sa mère, elles deviennent intimes (« On n’avait pas besoin de lui. » p.82), ce qui provoque une certaine jalousie maladive. C’est la fin des rapports entre le père et la fille (« Je pensais qu’il ne pouvait plus rien