la pleiade
La Pléiade a hérité de l’humanisme et de l’Italie.
L’héritage de l’humanisme : en 1550, la recherche religieuse de l’humanisme est un échec à cause des querelle autour de la reforme. L’humanisme ne s’épanouira plus que dans la Pléiade qui a compris les dangers de la stérilité du simple plagiat de l’antiquité. La Pléiade conservera de l’humanisme son admiration pour la poésie latine, néo-latin et celle de Pétrarque (du Bellay) ainsi que pour l’hellénisme (Ronsard, Du Baïf). Mais sous l’influence de Dolet, Robelet et Marot, elle innovera et abandonnera la langue latine au profit du français.
Pétrarque, le maitre de la poésie lyrique d’amour pendant la Renaissance italienne est leur modèle. Par l’Italie, ils subissent aussi l’influence de la philosophie néo-platonicienne qui détermine leur conception spiritualiste de l’amour et leur attitude par rapport à l’inspiration divine indispensable pour créer la « fureur poétique».
LES MEMBRES DE LA PLEIADE
Ronsard comparait par simple métaphore sept poètes de son temps aux sept étoiles de la Pléiade, comme on l’avait fait autrefois pour sept poètes Alexandrins du IIIe siècle. Ce mot a très vite désigné les poètes groupés autour de Ronsard et reconnus par lui comme meilleur compagnons.
En 1553, les membres de la Pléiade étaient les suivants :
Pierre de Ronsard
Joachim du Bellay
Baïf
Pontus de Tyard
Des Autels
Jodelle
La Péruse.
Cependant, Ronsard en a plusieurs fois modifié la liste, en maitre incontesté.
En 1555, Jacques Pelletier remplace des Autels.
En 1556, Péruse est