La pléiade

700 mots 3 pages
La Pléiade
Au XVI° siècle, la Pléiade constitue une école visant à une renaissance de la poésie française.

I- Les origines de la Pléiade : de la Brigade à la Pléiade.

A Paris, depuis 1547, le grand humaniste Jean Dorat enseignait au collège de Coqueret, les langues et civilisations gréco-latines. Parmi ses étudiants se trouvaient les poètes J. Du Bellay et P. de Ronsard, qui fondèrent le groupe de la Brigade dans l’intention de former leur projet conquérant d’une nouvelle poésie française nourrie des trésors de l’Antiquité. En 1549, le groupe se dota d’un manifeste rédigé par Du Bellay : Défense et illustration de la langue française. En 1553, le groupe des « brigadistes » prit le nom de la Pléiade : la Pléiade est le nom d’une constellation regroupant 7 étoiles (7, tout comme les 7 poètes qui composent cette nouvelle Pléiade, à savoir : Du Bellay, Ronsard, Dorat, de Baïf, Belleau, Jodelle et Pontus de Tyard), c’est aussi le nom d’un groupe de poètes grecs, érudits et raffinés de l’Antiquité.

II- La modification de l’image du poète

- La diffusion de l’humanisme, l’exemple des cours italiennes, luxueuses et raffinées, incitent les nobles à joindre au prestige du rang celui de la culture (les nobles au Moyen-Âge étaient dans leur majorité des illettrés, seule la gloire des armes et de la naissance importait). Or le poète est précisément celui qui, par sa maîtrise des modèles antiques et de leur rhétorique, dispense la gloire. Le règne d’Henri II correspond pour les poètes de la Pléiade, à cette période de conquête de la reconnaissance matérielle et morale. De tous les genres littéraires, la poésie, par la perfection formelle qu’elle recherche, sa puissance d’évocation, son lien avec la musique et la mémoire est le plus à même de servir ce dessein.
- Au cours du XVI° siècle, l’écrivain prend donc conscience de son individualité et de son éminente dignité ; la notion moderne d’auteur apparaît. Il est alors naturel qu’il se présente comme « inspiré » par

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