La poétique de l'espace - chapitre "le nid"
Chapitre 4 : « Le nid »
Dans le chapitre « Le Nid » de son ouvrage La poétique de l’espace, Gaston Bachelard illustre un mode d’ « habiter ». Il évoque tout d’abord le nid comme refuge mettant en avant la notion de primitivité. Cette « image primitive » lui permet d’établir un lien avec l’instinct animal et l’art de bâtir. A travers son développement, il réalise une analyse anthropomorphique qui lui permet de faire un parallèle avec le mode d’habiter humain à travers l’image du « nid-domicile », du « nid-chaumière », de la nostalgie que ce nid évoque. Il revient ensuite sur l’art de construire et surtout sur le rapport au corps dans son habitat. Puis, enfin, il s’éloigne petit à petit de l’observation pour entrer dans la poétique et termine ce chapitre par l’image du nid comme éloge de la rêverie.
Refuge et Primitivité
Bachelard, dans ce chapitre, évoque les différentes images du nid à travers les écrits de plusieurs auteurs. Il débute la première partie de ce chapitre en évoquant le personnage de Victor Hugo, Quasimodo, pour aborder d’entrée la notion de « fonction d’habiter » à travers une autre notion, celle du refuge, de la « cachette ». Il met en lien la notion de refuge avec l’animalité. Il fait référence au bien-être tout animal ressenti en son refuge. « Ainsi le bien être nous rend à la primitivité du refuge. »
Bachelard analyse le mouvement du corps presque animal, lorsqu’il y a sentiment de refuge. Le corps « se resserre, se retire, se blottit, se cache », se replie. Il expose « les images premières » qui ramènent le nid à la notion de primitivité.
Instinct et art de bâtir
Dans la seconde partie, il met en lien l’animalité initialement évoquée avec la notion d’instinct. Il expose l’image de perfection du nid créé par instinct, cette création qui procure un émerveillement de la vie animale. Bachelard fait référence aux écrits d’Ambroise Paré qui, comparant