La Poésie

Dimension sensible :

Soi-même par ses sensations, ses ressentis, ses sentiments, ses visions…
Soi-même qui fait voir, entendre et sentir ce qui est purement singulier et invisible. Soi-même qui imagine un monde possible

Genre utilisé : POÉSIE

Langage à part (musical, métaphorique, plurivoque) qui fige éternellement. ( Action de créer). La poésie permet d’entrer dans la dimension sensible de chacun. Ce genre utilise un langage à part afin de figer éternellement ce qui ne perdure pas.

Critiques littéraires

Saint-John-Perse
« Le poéte est celui qui rompt avec l’accoutumance »
(Le poéte nous sort des sentiers battus, de la banalité…)

Mallarmé
La poésie « rémunére le défaut des langues »
( comble de manques des langues)

Bonne Foy
La poésie sert à retrouver « la présence » des choses ( cœur du moi profond) à partir d’un langage original (cf : shéma)

Rimbaud
« Il faut lire mes poémes par et dans tous les sens »

Platon (mélange de Hormogéne et Cratyle)

Hormogéne : le langage n’est pas un accord

Cratyle : Les mots sonnent comme l’objet ( La poésie cherche à restaurer un langage cratylien)

Enjambement : La phrase, dans un poéme, ne s’arrête pas à la rime mais déborde jusqu’à la césure ou la fin du vers suivant ; l’enjambement cré un effet de continuité rythmique ou d’amplification.
Ex : « Mon amour est comme un fiévreux que seul apaise
Le poison qui nourrit son mal et dont il meurt. » (Appolinaire)

Le rejet : Un élément court de la phrase (un ou deux mots) est rejeté au vers suivant et est ainsi mis en relief par cette rupture rythmique ;
Ex : « Il est pris.-Oh ! quel nom sur ses lèvres muettes
Tressaille ? Quel regret implacable le mord ? » (Rimbaud)

Le contre-rejet : Un élément court est mis en relief en amorçant, à la fin d’un vers, la phrase qui se développe dans le vers suivant.
Ex : « Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L’automne
Faisait voler la grive à travers l’air atone » (Verlaine)

L’écriture poétique crée, entre les mots, des