La poe sie
Certains des poèmes du recueil alcools publié en 1913 relevé de la période dite « Rhénane » d’apollinaire, qui renvoie a son voyage en Allemagne (1901-1902). Il y séjourne sur les bords du rhin, ou il fait la connaissance d’Annie Playden, une jeune anglaise dont il tombe amoureux.
Ces, dont « nuit Rhénane » fait partie, sont marqués par la fascination d’apollinaire pour les légende et le folklore allemands, véritable source d’inspiration. Afin de répondre a la problématique que vous m’avais poser qui est : « en quoi ce poème relève-t-il a la fois du surnaturel et du monde réel ?
Nous verrons tout d’abord qu’il y a la création d’une ambiance envoutante, puis nous aborderons l’image obsessionnelle d’une femme fatale I/- La création d'une ambiance envoûtante Le poème d'Apollinaire, d'inspiration symboliste, joue essentiellement sur la suggestion : il vise à rendre une atmosphère empreinte de mystère et d'inquiétude. Le poète se sent victime de sortilèges. A/ L'ivresse L'ivresse est le prétexte initial du poème qui semble prendre naissance dans l'ivresse de l'écrivain.
* Le poème s'ouvre et se ferme sur le verre de vin (vers 1 et 13) qui donne à la réalité l'incertitude de l'hallucination, la coloration du rêve.
* Le premier vers suggère doublement cette idée : par l'image du « vin trembleur » qui trouble la vision. Par la métaphore, Apollinaire rapproche le vin d'une flamme insaisissable et mouvante.
* Le dernier vers, détaché, souligne le caractère hallucinatoire du poème ; le charme de la vision se rompt avec le verre : tout n'était que mirage, et le poème s'achève sur une note de dérision avec la comparaison « comme un éclat de rire ». L'alcool a leurré le poète et lui a fait prendre ses chimères pour des réalités.
Ainsi, le vin provoque le glissement du réel dans l'hallucination. B/ Le fleuve Le fleuve participe à cette métamorphose du réel,