La poesie
Il est possible de distinguer une forme superficielle de l'activité (manger boire etc) ou plaisir sensitif et une forme profonde de l'activité plaisir de vivre, de vouloir, de penser.
Pour Epicure le plaisir c'est l'absence de souffrance. Il distingue le plaisir en mouvement qu'il faut poursuivre à l'infini et qui est source de souffrance et le plaisir qui est un état de satisfaction durablePour Spinoza, l'homme est un être de désir, l'essence de l'homme c'est le désir: l'homme est effort pour accroître sa puissance, puissance de s'affirmer et non pas de dominer. chaque fois que la puissance s'accroît c'est la joie, chaque fois qu'elle décroît c'est la tristesse.
On voit donc que chez Spinoza l'homme s'efforce vers un plaisir supérieur qu'il éprouve dans l'exercice de la liberté: le salut de l'homme c'est la liberté et la joie. vous avez à lire dans L'Ethique, V, 31, Sc. et V, 33L'hédonisme identifie le souverain bien et le plaisir.
On distingue l'hédonisme psychologique pour lequel la cause et la fin de toute détermination de la volonté est le plaisir et la peine. L'hédonisme éthique soutient que le plaisir doit ... constituer le seul objet et la seule fin des actes d'une être intelligent et conscient. A. Fouillée, Le moralisme de Kant, page 191.
Voir l'eudémonisme et l'utilitarisme eudémoniste des anglais. vous pouvez opposer le sage hédoniste au sage cynique. Le cynique est indifférent au plaisir ce qui lui permet de se maîtriser tandis que l'hédoniste se maîtrise "par sa souplesse infinie à cueillir et à goûter le plaisir quand il lui est donné." Le Senne, Traité de morale, page 382.
Quant à l'épicurisme, rien ne vaut de relire La lettre à Ménécée.
Le problème posé par votre sujet tient à ce que le plaisir est indéfinissable. On le définit par l'agréable et on