la politique economique

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La première pensée monétariste est née avec Jean Bodin au XVIe siècle. «La monnaie importe», disait-il. Il est le premier économiste à avoir établi un lien entre l'importance de la masse monétaire et la hausse des prix. Cette idée fut reprise et formalisée au XXe siècle par Irving Fisher, qui donna sa forme la plus aboutie à la théorie quantitative de la monnaie. Le courant monétariste, animé par des néolibéraux, repose sur une interprétation particulière de l'équation de Fisher.

La théorie quantitative de la monnaie

L'équation de Fisher pose l'égalité entre la masse monétaire (M) multipliée par sa vitesse de circulation (V) et la masse des paiements correspondant au volume des transactions (T) effectué à un niveau de prix (P). C'est l'équation devenue fameuse en économie: MV = PT. Autrement dit, si la masse des paiements (PT) est égale à 100 et que la même pièce serve à effectuer deux échanges dans la journée (V = 2), il faudra une masse monétaire (M) de 50. Or, les monétaristes considèrent, d'une part, que la vitesse de circulation (V) est stable puisqu'elle dépend de variables psychosociologiques ou d'habitudes de paiement et d'autre part que, dans une économie qui utilise ses capacités de production à 100 %, le volume de production (T) est donné. Ainsi, toute augmentation de la masse monétaire (M) se traduit directement par une augmentation du niveau des prix (P) qui n'est autre qu'un indicateur d'inflation.

Les conséquences de l'analyse monétariste

L'école monétariste, représentée par Milton Friedman (Essais d'économie positive, 1953; Inflation et systèmes monétaires, 1968), est soucieuse de limiter au minimum l'intervention de l'Etat et rejette les politiques fiscales et budgétaires keynésiennes en prônant l'usage de la politique monétaire comme instrument d'une croissance économique stable. En effet, dans les années 1960 et 1970, l'évolution des économies a fait apparaître un chômage important, malgré la hausse des prix (stagflation), phénomène

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