La poésie française
Préparation au CAPES externe.
Explication de texte et question de grammaire. Explication de texte : extrait de New-York, de Paul Morand, de « Devant moi s'ouvre une avenue » à « par leur maigreur ascétique, ils résistent ». Question de grammaire : Étude des formes pronominales pour une classe de quatrième. Explication :
Paul Morand est un voyageur du monde. En 1927, il découvre les États-Unis, et New-York. Morand est aussi un homme de la modernité, à mi-chemin entre le monde d'hier et celui d'aujourd'hui. Entré de plein pied dans l'ère industrielle, il s'en étonne, s'en inspire, s'imprègne des nouvelles « beautés » qu'elle engendre, du monde concret à celui de la littérature. Ce grand voyageur a écrit plusieurs essais sur différentes villes : Venise, Londres, et New-York, qu'il raconte dans New-York en 1929. L’œuvre est composée de quatre parties : « la ville basse » d'où est tirée l'extrait, « la ville moyenne », « la ville haute » et « panorama de New-York ».
Romand nous offre ici une description très imagée, poétique même de l'architecture new-yorkaise, à travers l'édifice prodigieux qu'est le gratte-ciel, symbole d'une Amérique nouvelle, une Amérique moderne. Car New-York semble bien être La ville de la modernité, où se brouillent les perspectives, une ville hybride, entre passé et présent, naturel et artificiel. En quoi New-York, notamment par l'évocation des gratte-ciel, apparaît comme la ville de la modernité, avec ses étonnements et ses dangers, modernité qui transfigure le paysage ?
Paradoxalement, la « ville basse » est caractérisée par sa disproportion, si gigantesque que la grande capitale Paris devient « le tout petit Paris ». On le sait aujourd'hui, en Amérique, tout est plus grand ! Ce décalage entre notre Europe et les États-Unis est explicité dans la première phrase par le décalage architectural : « Devant moi s'ouvre une avenue qui serait large si elle