La poésie
Le vers libre naît à la fin du XIXe siècle. Il reste un vers par le blanc qui le suit et l’isole sur la page mais son nombre de syllabes est variable, contrairement à l’alexandrin qui comporte douze syllabes et au décasyllabe qui en compte dix.
Le vers libre ne comporte pas forcément de rime et ne suit pas les contraintes traditionnelles du rythme : c’est pour cela qu’on l’appelle « vers libre ».
Les systèmes de rimes embrassées (abba) et croisées (abab) caractérisent surtout la poésie lyrique. Le système de rimes plates entraîne la succession aabbcc, comme dans les pièces de théâtre en vers ou les poèmes descriptifs.
Dans la fable de La Fontaine « La Cigale et la Fourmi », le narrateur s’exprime en rimes plates, la Fourmi en rimes croisées et la Cigale (la chanteuse, la « poétesse ») en rimes embrassées.
Une rime peut être pauvre, suffisante ou riche, selon le nombre de sons communs des mots qui la composent. Il faut compter tous les sons, consonantiques et vocaliques. Le sens des mots n'intervient pas dans cette observation technique. Pourtant, il est intéressant de remarquer que la rime peut dépasser le cadre du mot et associer plus de deux mots. Un vers de douze syllabes est un alexandrin. Il est considéré comme le plus « noble » des vers en poésie classique ; mais il est délaissé, comme les autres vers, par les poètes modernes. L'octosyllabe est un vers de huit syllabes, le décasyllabe, un vers de dix syllabes.
Un sonnet est une forme fixe : il est constitué de deux