I. LA PREMIERE SEQUENCE PROPHETIQUE
(Apocalypse 1 : 10b – 3 :22)
• La première grande séquence prophétique suit directement après le prologue. Elle débute a la deuxième moitié du verset ou l’apôtre Jean commence à rapporter ce qu’il a effectivement entendu et vu :
• Apoc 1 : 10b. J’entendis derrière moi une voix forte comme le son d’une trompette.

a. Une voix forte. L’ampleur de la voix entendue, indique un message proclamé librement, avec haute et intelligible voix, pleine d’articulations, sans rien de secret. L’humanité toute entière a la possibilité d’entendre et de comprendre le message, permettant à chacun de faire personnellement un choix.
b. Trompette. La comparaison de la voix à celle d’une trompette, indique l’intensité de la voix. A cette époque reculée où il n’y avait pas encore les grands engins modernes , le son de la trompette constituait, peut-être, le bruit le plus grand et le plus fort avec lequel le prophète se familiarisait.
c. Apoc 1 : 11. Ce que tu vois. Jean avait eu une vision des scènes panoramiques décrivant en symboles clairs et précis ce qu’aucun langage humain fini, ne pouvait concevoir. Beaucoup de ces symboles représentent des vérités infinies qui transcendent la pensée et l’expérience humaine. A ce moment, l’apôtre se trouve lui-même devant un certain manque de termes précis pour s’exprimer et décrire pleinement ce qu’il a vu. Pensons, par exemple, à sa contemplation du trône de Dieu (Apoc 4 : 3,6).
d. Dans un livre . Le livre en question ici, se réfère au livre des révélations eschatologiques telles que nous les avons dans l’Apocalypse. L’apôtre devait écrire tout ce qu’il a vu et entendu pour les conserver au bénéfice de toutes les générations successives, symbolisées par les sept communautés ecclésiales en présence.

e. Envoie-le aux sept Églises. L’ordre dans lequel ces sept Eglises sont mentionnées tant ici que dans Apoc 2 et 3, représente l’itinéraire local et naturel dans lequel un messager portant une