la pression
Chez l'homme, l'altitude agit surtout sur l'organisme par la diminution de la pression partielle de l'oxygène dans l'air inspiré, par la diminution de l'air totale, par l'abaissement de la température, par l'action du rayonnement solaire. Il s'en suit une hyperventilation, c'est à dire une augmentation de la respiration, une tachycardie, augmentation de fréquence cardiaque, et une augmentation du nombre de globules rouges dans le sang (polyglobulie) pour réagir à l'hypoxie.
Une personne située au niveau de la mer utilise 100% de son VO2 max, alors qu'une autre n'utilisera que 70% de son VO2 max au Mont-Blanc (4808 m) et seulement 20% à l'Everest (8846 m). La vie devient donc impossible à partir d'une certaine altitude. On sait qu'un homme qui arrive à un sommet de plus de 7000 m ne s'attarde pas trop, il prend juste le temps de se restaurer; bien plus, au delà de 8000 m, il n'y reste pas plus d'une minute tant la difficulté à respirer est grande : s'il s'y attarde, il risque de mourir, c'est pour cela qu'il se hâte de descendre une fois au sommet (ce qui provoque souvent des chutes).