La princesse de clève "l'aveu"
-La princesse adopte une véritable méthode de dissection psychologique sur elle-même et Nemours. Elle avoue ses faiblesses et ses forces sans crainte, "J'avoue que (...) les passions peuvent me conduire; mais elles ne sauraient m'aveugler.", '"Je sais bien qu'il n'y a rien de plus difficle que ce que j'entreprends (...) je me défie de mes forces au milieu de mes raisons."
Elle explique l'attachement de Nemours par les obstacles qu'elle a mis sur son chemin, elle avoue ses "cations involontaires" qui ont montré au Duc sa passion (cf l'épisode du portrait volé et la scène du tournoi où Nemours est blessé.)
-Portrait du séducteur : Utilisation du présent de vérité générale qui montre que le portrait de Nemours est sans appel :"Rien ne me peut empêcher de connaître que vous êtes né avec toutes les disposotions pour la galanterie (...)"La position du pronom indéfini "rien" souligne la volonté de la princesse de tout analyser.Le duc est caractérisé par ses "dispositions pour la galanterie" et "ses succès heureux". Or ces expressions peuvent avoir un double sens : la galanterie est un art de vivre mais aussi un vice (cl l'incipit du roman qui trace un tableau à la fois admiratif et sombre de la cour des Valois), de plus le pluriel témoigne de l'aspect répétitif des liaisons (au sens du XVIIème de commerce amoureux). Enfin le risque de jalousie est exprimé par l'effet inévitable que produit Nemours sur la gente fémimine, "il y en a peu à qui vous ne plaisiez". Mise en avant des qualités de l'être aimé qui seront source de souffrance pour l'amante.
B-L'imagination au secours de la Raison
-Importance du verbe "croire": Il y a quatre occurrences du verbe vers la fin du texte. Souvent Mme de Clèves mélange deux espaces : la réalité et le fantasme. "Je vous croirais toujours amoureux et aimé et je ne me tromperais pas souvent." La litote tend à montrer que le tableau des infidélités qu'elle dresse se réalisera."Ce que je crois