La princesse de Clèves "il parut une beauté à la cour" plan détaillé
Extrait :
« Il parut alors une beauté à la cour […] son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. »
Problématique :
En quoi ce personnage est-il sous influence ?
Plan détaillé :
I. Le regard de la cour : l’apparition d’un être d’exception.
1) Le surgissement d’une femme mystérieuse
-« il parut » tournure impersonnelle, les évènements semblent se dérouler d’eux-mêmes
-utilisation du passé simple : actions de premier plan
-pas de nom évoqué
2) La perfection de l’être
-registre épidictique
-portrait idéalisé, peu de détails
-métonymie répétée « une beauté »
-termes laudatifs « grâces »
3) Le regard de la cour
-champs lexical de la beauté, règne du paraitre
-« il fut surpris » le lecteur voit par les yeux du vidame
-opposition entre les termes vagues « tout le monde », « on » qui désignent une masse anonyme et le caractère unique et connu de la princesse
II. Une jeune femme sous la conduite de sa mère
1) Une femme de vertu
-« le bien, la vertu, le mérite » rythme ternaire
-éloignée de la cour
-une mère moderne : éduque elle-même sa fille, beaucoup de verbes de paroles, avis de Mme de Lafayette
2) Un rôle de directeur de conscience
-persuader plutôt qu’obliger
-antithèses : vice/vertu, amour/vertu, hommes/femmes
-éloge de l’amour conjugal
3) Un tableau de la cour
-le mariage un enjeu de pouvoir
-la cour comme lieu de danger
III. Une héroïne dont le sort lui échappe ?
1) On lui a déjà proposé plusieurs mariages avant même de l’avoir vue : va-t-elle rencontrer son équivalent masculin ?
2) L’éducation de Mme de Chartres ne va-t-elle pas avoir un effet contraire : susciter l’envie de l’interdit ?
3) La princesse est-elle armée pour affronter la cour ?