La princesse de clèves
Introduction : Le XVIIe siècle, bien que n’ayant pas connu un essor du roman, a vu naître un nouveau sous-genre de ce dernier. Il s’agit du roman d’analyse : La princesse de Clèves, écrit par Madame de La Fayette en 1678. Née dans une famille de petite noblesse, Madame de La Fayette eut droit à une éducation particulière. Ses romans ont permis également l’affirmation de la place des femmes dans la vie culturelle. Le portrait de Mlle de Chartres, qui marque l’ouverture de l’énigme, se situe quelques pages, après le début de l’œuvre. Mme De La Fayette a pris soin de décrire le cadre dans lequel l’héroïne va évoluer. Ainsi, en quoi ce portrait est-il un incipit ? Pour ce faire, nous traiterons dans un premier temps, la « beauté » de l’héroïne, dans un second temps, son éducation et son statut social et enfin, nous verrons l’intérêt suscité par ce passage.
I. Le portrait d’une beauté
Dans ce passage, Mme De La Fayette dresse un portrait idéalisé de Mlle De Chartres. Cela passe, entre autres, par une mise en exergue de sa beauté physique. * On remarque cela dès les premiers mots : « il parut » l.1, on a comme une apparition de quelqu’un de merveilleux qui produit un effet de conte ; appuyé par l’hyperbole « attira les yeux de tout le monde » l.1 où l’on remarque le totalisant « tout ». * Redondance du mot « beauté » : l. 1 (appuyé par l’adjectif laudatif « parfaite ») et 2. * De plus, malgré que la cour soit présentée comme : « un lieu si accoutumé à voir de belles personnes » l.3, Mme De La Fayette, réussit à attirer de l’attention, de l’ « admiration » * Sa beauté provoque l’étonnement : redondance « surpris » l. 24 ; * L’hyperbole « déjà proposé plusieurs mariages » marqué par un adjectif de quanitité « plusieurs » corrobore la beauté attrayante de Mlle deChartres * Champ lexical laudatif du physique : « blancheur de son teint » l.25 ; « cheveux blonds » l. 25 ; « ses traits étaient