La procréation
I. Du sexe génétique au sexe phénotypique
Le sexe est génétiquement défini à la fécondation par la présence des chromosomes sexuels : XX chez la femme et XY chez le mâle.
Au cours du développement embryonnaire, les gonades se différencient. Chez la femme, en l’absence du gène SRY et donc de la protéine TDF, les gonades se différencient en ovaires. Au cours du développement embryonnaire, les voies génitales se différencient. Chez la femme l’absence d’hormones testiculaires conduit à la féminisation des voies génitales ; les canaux de Wolff régressent et disparaissent alors que les canaux de Müller persistent et évoluent en voies génitales femelles.
A la puberté, les appareils génitaux deviennent fonctionnels. Les ovaires sécrètent les œstrogènes, les cycles sexuels commencent alors. Les hormones sexuelles contrôlent le développement des caractères sexuels secondaires et l’acquisition de la fonctionnalité de l’appareil génital.
(Les phénotypes sexuels sont définis par les caractères sexuels primaires et secondaires. -Les caractères sexuels primaires correspondent aux organes génitaux internes et externes. -Les caractères sexuels secondaires correspondent a des différences morphologiques et comportementales entre les deux sexes.)
II. Le fonctionnement des gonades (ovaires) est contrôlé par un système de régulation
La concentration plasmique des hormones sexuelles produites par les gonades détermine l’aptitude à la procréation (en modifiant l’activité des cellules cibles des effecteurs).
Chez la femme,
Les variations cycliques de la concentration en œstrogènes et en progestérone sont indispensables à la fécondation et à la nidation. -L’œstradiol et la progestérone, hormones sexuelles femelles, sont sécrétées de façon cyclique par les ovaires. Cette activité est cyclique de la puberté à la ménopause.
-Pendant la phase folliculaire, 1ere phase du cycle ovarien, la sécrétion d’œstrogènes