La prospérité du vice
Introduction :
Aujourd’hui le principal risque encouru par notre planète n’est pas le choc des civilisations mais la répétition de l’histoire occidentale dans les pays en développement. Il serait dramatique les puissances asiatiques finissent leurs révolutions industrielles de la même manière que l’Europe et les USA, c'est-à-dire dans une guerre mondiale. L’illusion d’un adoucissement des mœurs grâce à la prospérité économique et le commerce international doit être supprimée. Selon l’étude de Philippe Martin, ces éléments favorisent les guerres en permettant une diversification des sources d’approvisionnement, diversification qui peut se montrer très utile en temps de guerre. De même l’éducation ne semble pas favoriser la paix. La vision occidentale du conflit semble alors dépassée. A l’heure ou cette vision se développe dans tout le monde, comment éviter de retomber dans « le suicide collectif de deux guerres mondiales »
Des lois cachées de l’origine du monde
Jusqu’au 17ème siècle, chaque technologie nouvelle a permis une hausse de la croissance économique permettant ainsi une hausse de la natalité et une baisse de la mortalité. Cependant cet essor économique butte sur la diminution du revenu/tête moyen (à cause de la hausse de la population) et sur l’insuffisance inévitable des terres pour se nourrir. Cette loi immuable déclarée par Malthus a brisée l’essor des sociétés en croissance. Ainsi les revenus ont stagnés jusqu’au 17ème siècle. L’espérance ainsi que les conditions de vie n’ont d’ailleurs que très peu évoluées entre les sociétés aborigènes et le début des sociétés modernes (condition de vie d’un ouvrier). Les différences de revenu proviennent plus des façons d’organiser la vie que des organisations économiques (plus il y a de vice, plus les revenus sont élevés).
Aux origines de la suprématie européenne.
En Europe naît la croissance économique moderne :une croissance s’appuyant sur un renouvellement technologique permanent,