La présidence de valéry giscard d'estaing
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« Je suis venu vous demander de faire le bon choix pour la France. […]Certains ont voulu dénier au président de la République le droit de s’exprimer. Curieuse république que celle qui serait présidée par un muet. […]Le président de la République n’est pas un partisan, il n’est pas un chef de parti. Mais il ne peut pas rester non plus indifférent au sort de la France. Il est à la fois arbitre et responsable. Sa circonscription, c’est la France. […] » Prononcé lors du discours de Verdun sur le Doubs le 27 janvier 1978, cette affirmation est lourde de sens et nous expose de manière expresse la vision de VGE eu égard à la définition à donner au rôle de président. Celui-ci n’est pas hors du jeu politique est c’est en cela qu’il rejoint la perspective gaullienne relative à la fonction présidentielle ; celle d’un président acteur du jeu politique que ne se souci pas de savoir si les textes l’habilite ou non à s’inscrire en chef de l’action du gouvernement. Mais ce rapprochement n’est que de façade car il diffère dans sa justification. Cette justification à trait à la question de la légitimité populaire, omniprésente chez de Gaulle et autour de laquelle toute la politique de ce dernier était orienté. Or force est de constaté que ce n’est pas la position adopté par VGE qui laisse entendre de manière implicite en prenant le peuple à témoin que tout désaveu populaire n’aurait pas l’effet de le démettre des ses fonctions de président. La messe était dite et le peuple devait en prendre acte. Une nouvelle interprétation du rôle de président était déclarée, celle d’un président irresponsable politiquement qui une fois en place condamnerais l’électorat à un cdd forcé durant le temps de son mandat. Au vu de cela il sera question pour nous d’envisager comment la vision de VGE du rôle de président s’oriente au vu de la vision gaullienne de la présidence ?
Il s’agira dans un premier temps d’envisager, en quoi la présidence de VGE traduit, Une interprétation de la responsabilité