La pôpuklation ivoirienne
Dans une perspective de suivre dans le temps la progression de la population urbaine, les différentes définitions montrent que les critères utilisés et les variations qu’ils ont connues empêchent de cerner concrètement le phénomène. C’est pourquoi Dureau (1993) propose la définition physique de la ville en tant que zone continue d’espace bâti. Pour la Côte d’Ivoire, l’auteur propose la taille de 5 000 habitants agglomérés. Partant de ce critère démographique, la population urbaine issue des différents recensements parait sous-estimés. Elle est passée de 2 146 293 en 1975 à 4 220 535 en 1988 et à 6 529 138 en 1998, soit un doublement en 13 ans et un triplement en 23 ans. Elle a augmenté de 7 % sur la période 1975-1988 contre 4 % sur la période 1988-1998. Il y a donc eu une période de forte croissance due aux performances économiques des années 1960 à 1970, suivie d’une période de régression entraînée par crise économique des années 1980.
D’une manière générale, la population urbaine a rapidement augmenté en Côte d'Ivoire. Ce pays aurait connu depuis la fin des années 1990, si l’on s’en tient au critère de 5 000 habitants agglomérés, la transition urbaine ;