La question des droits des animaux : un problème politique
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La question est de savoir pourquoi maltraiter, tuer et manger des animaux sans nécessité alors que de toute évidence ceux-ci éprouvent des émotions très proches des notres : peur, joie, douleur, volonté, plaisir, etc, qu’ils semblent comme nous tenir à leur vie et avoir conscience de leur existence ? La seule réponse que semble trouver la plupart des humains est que l’humain est supérieur aux autres animaux. Cette supériorité autoproclamée n’est que la réplique déjà utilisée jadis pour justifier de nombreuses tyrannies, comme celle du fort contre le faible, de l’homme contre la femme, d’une race contre une autre par exemple. Pourquoi serait-elle plus valable envers les autres animaux ? Parce que ceux-ci ne pourront jamais se défendre eux-mêmes, s’unir pour dénoncer les massacres qu’ils subissent ? Les bébés, les jeunes enfants, les handicapés mentaux ont eux-aussi besoin d’autres personnes pour défendre leurs droits. Mais on va nous dire qu’ici on parle d’êtres de la même espèce que nous… Il suffit donc de ne pas être de notre espèce pour n’avoir droit à aucune considération. Cette politique du « les humains d’abord » exprime tout le mépris imaginable envers ceux qui sont différents physiquement de nous. L’humain s’attribue des « animaux domestiques » qui seront généralement moins mal traités que ceux qu’il rabaisse au rang d’aliment, qui eux pourront passer leur vie dans de minuscules cages sans possibilité de bouger, dans des élevages industriels, être transportés sans ménagement, entassés dans des camions, être égorgés et dépecés, tout ceci sans nécessité, vu qu’il est possible de vivre sans manger d’animaux : la consommation de viande n’est qu’une fantaisie morbide que l’humain s’octroie. L’humain se sert aussi d’autres animaux pour faire des expériences de vivisection des plus inutiles vu que chaque espèce a des réactions différentes à des stress et produits semblables. Ou encore, il dépèce des animaux pour faire des vêtements avec leur fourrure. Pourquoi se