La question du génocide des juifs en france : comment évolue la mémoire de 1945 à nos jours ?
Dans l’après Seconde guerre mondiale (septembre 1939-septembre 1945), les stigmates de la violence sont lisibles non seulement dans les ruines d’une France exsangue, mais aussi dans la mémoire de sa population traumatisée. Plus que embarassées par la parenthèse vichyste, les autorités choisissent de la refermer au plus vite. L’histoire de l’occupation française, de la collaboration est elle avouable? Comment concilier la fierté de la Résistance avec la nauséabonde France collaboratrice ? Comment évolue la mémoire du génocide juif en France de 1945 à nos jours ? Nous allons dans un premier temps étudier les difficultés et les obstacles rencontrées afin que la mémoire soit rétablie, avant de se pencher sur les adjuvants de cette mémoire désormais entretenue
I) Difficultés et obstacles à la restauration de la mémoire
B) La reconnaissance des résistants au génocide
En 1953, Israël a crée l'institution de « Juste des Nations ». Elle a été attribuée à des hommes qui ont risqué leur vie pour épargner des Juifs, leur porter secours.
De nombreux films ont rapporté leur geste : ainsi La liste de Schindler de Steven Spielberg ou Les Justes de Marek Halter. Des cérémonies de remises de diplômes ont aussi été réalisées et se sont multipliées ces dernières années.
C) Le traumatisme du régime de Vichy
Au sortir de la seconde guerre mondiale et jusqu'au milieu des années 1950, la France connaît le besoin d'oublier les atrocités de ce conflit total, de l'épisode de l'occupation. La France est marquée alors par le clivage politique opposant les gaullistes et les communistes.
Puis, du milieu des années 1950 au début des années 1970, la France glorifie la Résistance. Elle s'est réconciliée avec l'Allemagne et est créée la Communauté européenne dans un souci d'union.
Seulement, ce mythe de l'après-guerre où est magnifiée la Résistance prend fin au tournant des années