La question « qui suis-je ? » admet-elle une réponse exacte ?

1127 mots 5 pages
La question de l’identité est sans doute la plus posée. En effet, cette identité permet d’apporter des informations quant à nous-mêmes, par exemple lors d’une rencontre, où l’on se présente en donnant notre nom, qui fait partie de cette identité. Cela permet de se singulariser et de se différencier. Cependant, peut-on réellement se connaître intégralement? En effet, le sujet implique que l’on doit avoir une parfaite connaissance de soi. Pourtant, on ne peut affirmer se connaître soi-même puisqu’il peut arriver des situations où l’on se surprend ou l’on ne se comprend pas. Nous verrons donc en une première partie dans quelles conditions on peut dire se connaître soi-même, mais nous poursuivrons une deuxième partie qui montrera que la question « qui suis-je? » n’a pas de réponse exacte. Enfin, nous verrons dans une troisième partie que la question admet une réponse exacte, mais qui ne constitue pas une connaissance.

Prenons pour commencer l’exemple de notre nom. En général, on garde le même toute notre vie durant, et ce nom constitue une des bases de notre identité. En effet, il y a une certaine permanence à notre identité. Nous savons que nous sommes la même personne qu’il y a dix ans, même si nous avons changé, c’est-à-dire que nous connaissons notre substance. La définition de la substance première, selon Aristote, est justement l’être individuel qui reste le même tout en subissant des changements.
« Qui suis-je? » est sans doute la question que l’on se pose le plus souvent. En effet, même si l’on met en pratique le doute radical, on ne peut douter de soi-même, alors on essaie de le comprendre. Il faut rappeler le célèbre « Connais-toi toi-même » inscrit à l’entrée du temple d’Apollon, est selon Socrate le début de toute sagesse et le fondement de toute connaissance. Comment en effet, vivre avec un parfait inconnu qui se trouve être nous-même? Il est nécessaire d’avoir au moins quelques bases à notre sujet. De plus, que peut-on connaître si l’on est incapable

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