La radioactivite
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Radio.
Pictogramme signalant un risque d'irradiation. (☢)
La maison de Georges Cuvier, au Jardin des plantes de Paris, où Henri Becquerel découvrit la radioactivité en 1896
« Poudre Tho-Radia, à base de radium et thorium, selon la formule du Dr Alfred Curie... ».
La radioactivité, phénomène qui fut découvert en 1896 par Henri Becquerel sur l'uranium et très vite confirmé par Marie Curie pour le radium, est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables, dits radioisotopes, se transforment spontanément (« désintégration »), en dégageant de l'énergie sous forme de rayonnements divers, en des noyaux atomiques plus stables ayant perdu une partie de leur masse. Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des rayons α, des rayons β ou des rayons γ.
Les radioisotopes les plus fréquents dans les roches terrestres sont l'isotope 238 de l'uranium (238U), l'isotope 232 du thorium (232Th), et surtout l'isotope 40 du potassium (40K). Outre ces isotopes radioactifs naturels encore relativement abondants, il existe dans la nature des isotopes radioactifs nettement plus rares. Il s'agit notamment des éléments instables produits lors de la suite de désintégrations des isotopes mentionnés, par exemple de divers isotopes du radium et du radon.
Un des radioisotopes naturels les plus utilisés par l'homme est l'isotope 235 de l'uranium (235U) qui se trouve dans la nature en faible concentration ( 45 , N/Z = 1,8 - 50,4/(A + 18) ; par exemple pour A = 90 , N/Z = 1,33 ; pour A = 206 , N/Z = 1,575Note 1 d'autre part le nombre total de nucléons n'excède pas 208.
Particules émises par les corps radioactifs[modifier | modifier le code]
Les corps radioactifs dont la période est supérieure à quelques minutes :
n'émettent aucun neutron ni proton qui sont pourtant les nucléons de base constitutifs des noyaux des atomes ; mais uniquement en termes de