« La raison du plus fort est toujours la meilleure » (La Fontaine)

Ils étaient des dizaines de milliers à avancer dans les rues froides et austères d’Auschwitz, d’un pas douloureux et épuisé. L’étoile jaune à six branches les condamnait à cette Marche de la Mort. Les Juifs étaient soumis à l’autorité violente du Führer.
La raison du plus fort est toujours la meilleure. Elle empêche le faible d’exprimer son opinion et impose son pouvoir illégitime. La contrainte est son mot d’ordre, la menace et la peur rythment sa vie. Toutefois, aveuglée par son assurance, elle oublie de faire preuve de sagesse, de recourir à la ruse, oublie que faible physiquement ne rime pas avec faible d’esprit.
Nous aborderons ainsi plusieurs cas ; ceux du lièvre et de la tortue, de la dictature ; ensuite, en revanche, ceux de la loi de la Jungle et d’Hitler; et pour finir celui d’Hercule. Tout d’abord, commençons par nous éclairer sur la signification du mot « force » : énergie, vigueur physique, ou, attention, énergie morale. L’un implique sans doute l’autre. Prenons un exemple simple : lors d’une dispute, l’adversaire le plus fort physiquement n’aura aucune peur à exprimer son opinion, tandis que le second, se sachant plus faible, sera intimidé et, par conséquent, s’exprimera avec moins de vigueur et de ténacité Son « énergie morale » s’en retrouve donc diminuée.
A vrai dire, nous pouvons démontre la réussite de la force dans ses différents contextes :
Prenons, en premier lieu, la force physique. La Loi de la Jungle, au sens propre, nous la présente parfaitement. Nous parlons donc du Roi des Animaux, celui que j’aimais nul ne vaincu au cours de sa brève et misérable existence : le lion. Inspirant la crainte et le respect, quiconque se mesurerait à lui serait expédié au loin d’un simple coup de griffes.
Nous avons, en deuxième lieu, la force mentale que l’on peut également nommer autorité, puissance. Un exemple infaillible ne peut être autre que celui d’Adolf Hitler,