La raison

1359 mots 6 pages
L'évolution de notre société s'est fait avec beaucoup de rapidité, dont le développement des esprits humain avec notamment la notion de mal. Il existe des nouvelles formes du mal, existe-t-il une banalité du mal ? Comme le reprend Hannah Arendt, la banalité du mal désigne le mal fait par des hommes ordinaires, sans réelle volonté de le faire. Nous pouvons retrouver cette notion dans Les Âmes Fortes de Giono qui nous emmène dans un univers où la noirceur de l'âme humaine et le mal triomphe. Ce qui nous renvoi à l'œuvre de Rousseau La profession de foi du vicaire savoyard où pour l'auteur l'homme est bon naturellement et s'il fait le mal c'est qu'il l'ignore, donc nous pouvons parler de banalité du mal, ce qui s'oppose totalement à Macbeth de Shakespeare. Existe-t-il vraiment un banalité du mal ? S'il est vrai que la banalité du mal provient de notre ignorance, il en demeure pas moins que celle-ci ne peut être en aucun cas excuser le mal, ce qui nous pousse à nous demander le rapport de l'homme au mal.
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La banalité du mal provient de notre ignorance, et peut être comme l'obéissance aux lois.
En effet, la banalité du mal pour Giono est un mal ordinaire, innocent pourrait-on dire. Ici, Thérèse une jeune fille ordinaire face à son adoration pour Mme Numance a envisager l'hypothèse d'un meurtre. Très vite, Thérèse apparaît comme une âme forte par l'acuité de son jugement. Elle a choisi la voie du mal, ce qui la divertit. En voulant être la maitresse du jeu, elle bannit toute forme de compassion. Le mal en devient donc naturel d'où la banalité du mal.
De plus, pour Rousseau Dieu nous a donné « la conscience pour aimer le bien, la raison pour le connaître, la liberté pour le choisir ». Et c'est de nous seuls que dépend notre bonheur. L'homme est bon naturellement, alors s'il agit de manière quelconque où le mal est présent, c'est tout simplement de l'ignorance ou l'obéissance aux lois de notre société, ou bien évidemment une erreur de jugement mais en aucun

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