la reconnaissance dans le milieu du travail
La reconnaissance constitue d'abord une rétroaction constructive et authentique. Elle est fondée sur l'appréciation de la personne comme un être authentique qui mérite respect et qui possède des besoins ainsi qu'une expertise unique (Brun). Il s'agit en fait d'une considération de l'être humain dans sa globalité. La reconnaissance en milieu de travail constitue un jugement posé sur la contribution du travailleur, tant en ce qui touche le procédé de travail que l'investissement personnel et l'engagement. Elle consiste aussi à évaluer les résultats de ce travail et à les souligner. En somme, elle s'intéresse à la contribution unique de chaque travailleur, et valorise son expertise et son expérience professionnelles. La reconnaissance s'exprime dans les rapports humains et elle se pratique sur une base quotidienne, régulière ou ponctuelle. Elle est, de préférence, personnalisée et spécifique. Elle doit être à l'image de la personne à qui elle s'adresse et porteuse de sens pour celle-ci. La reconnaissance en milieu de travail peut prendre diverses formes: la parole, l'écrit, l'objet ou le symbole (Bourcier & Palobart, 1997). À la lumière de cette définition globale issue des principales approches théoriques, il est possible d'identifier quatre formes de reconnaissance en milieu de travail. Marie-Claire Carpentier-Roy, Université de Montréal
"La reconnaissance au travail a été définie de différentes manières mais il me semble qu’au-delà des différences exprimées dans la littérature sur ce thème, un point commun ressort: la reconnaissance c’est un jugement. Un jugement exprimé, (pas seulement décrété) ressenti, vécu par les différents acteurs-sujets en milieu de travail. Un jugement qui doit porter sur le travail réel accompli et ce qu’il implique (connaissances, savoir-faire théoriques et pratiques, résultat) ainsi que sur l’investissement subjectif