La reconstruction d'haiti un atout pour bien faire
Depi kek tan tout moun ka we a kle ke tout sak kap fet nan peyi dayiti se etranje ki finansel : gen plis ONG nan Nord-ouest ke abitan men jiska ka jodi a les gens de jean Rabel n’ont pas encore ou puiser de l’eau voir des institutions scolaires adequates. Pour ne pas repeindre l’histoire a assiste depuis le 12 janvier 2010, la propagation du cholera et les intemperies, un deferlement d’ONG en haiti, dans le Secteur de l’Assainissement, de l’education, la protection des enfants, des femmes et j’en passe. Mais au fait quelle mission ont ces ONG.
Nous pouvons constater que, c’est la troisième fois que l’État haïtien croule sous le poids d’une occupation étrangère. La première fois était en 1915 et la deuxième fois en 1994. Pourtant les Haïtiens ne semblent rien faire pour mettre fin à l’occupation qui dure depuis 2004. La vie continue comme si tout était normal. Mieux, le président de la République considère ces forces étrangères comme une garantie de la stabilité de son mandat. La classe politique s’en accommode et parle de tout sauf de l’essentiel, qui devrait être le départ des troupes étrangères. La contestation de l’existence d’une bourgeoisie en Haïti relèverait-elle de cette même démarche consistant à faire abstraction de ce qui crève les yeux ? Haïti serait l’unique pays où, devant la réalité du capitalisme, il n’existerait pas une bourgeoisie participant à l’accumulation. Pour certains, les vocables de secteur privé, élites, possédants, classe dominante, seraient les termes appropriés, mais ils refusent celui de bourgeoisie.
Cette frange malpropre de la bourgeoisie, cette bourgeoisie des affaires, des mauvaises affaires, des affaires louches, troubles, obscures, suspectes, interlopes, sales, on sait depuis longtemps qu’elle est de tous les mauvais coups, de toutes les manœuvres ténébreuses pour déstabiliser le pays et empêcher un vrai démarrage des forces vives de la nation. Mais on se doutait que certains de ses