La redistribution
Tout d’abord, la redistribution consiste au fait de prélever des cotisations sociales à toute personne percevant un salaire. Ces cotisations sociales sont souvent prélevées sous forme de taxes (sécurité sociale), et d’impôts (État). Ces cotisations sont ensuite redistribuées selon plusieurs critères. Il est important de ne pas confondre le rôle de l'état et celui de la sécurité sociale. L'état fonctionne dans une logique d'assistance. Il prélève des impôts comme la TVA, l'ISF, le IRPP, etc et les redistribuent sous forme d'aides sociales à tous les citoyens qui courent des risques sociaux (RMI, RSA, etc). Ces aides sont redistribuées de manière à réduire les inégalités dans la société. Alors que la sécurité sociale fonctionne plus dans une logique d'assurance. Les salariés, et seulement les salariés (et non les travailleurs indépendants, les patrons, les artisans et commerçants, les agriculteurs, les médecins et avocats, etc...) payent des cotisations sociales, et perçoivent des droits sociaux comme la retraite, le remboursement de certains médicaments, le droit aux allocations chômage, etc... Par exemple, une personne travaillant avec un fort risque social perçoit plus de prestations sociales qu'un cadre qui ne court pas beaucoup de risque social, même si le cadre paiera plus de cotisations sociales. La sécurité sociale ne redistribue pas au plus pauvre, mais à ceux qui courent un risque social et qui ont cotisé.
On court un risque social quand on est dans une situation ou l'on n'est plus en mesure de travailler, par exemple lorsqu'on est en arrêt maladie, en congé maternité, au chômage, ect... La sécurité sociale est une assurance publique et obligatoire. Les revenus que touchent les personnes bénéficiant d'aides sociales sont appelés revenus de transfert.
Dans la société, la question de savoir si la redistribution a plus d'effets positifs ou négatifs est un sujet sensible avec des avis bien partagés.