Denis Diderot fait partie des auteurs des Lumières qui avaient comme idéal - les libertés

raisonnées des individus , l’égalité des droits et des privilèges , l’importance du savoir et la

raison et l’entendement. Son frère, Didier Pierre était très religieux , sa soeur Angelique est

morte folle dans un couvent , c’est ce qui l’a peut-être inspiré pour écrire le livre

La Religieuse qui parle d’une fille qui est obligée par ses parents de devenir religieuse et

d’aller contre sa volonté dans un couvent ou elle soufre énormément et découvre la vrai vie

des religieux. Dans les lignes qui suivent , il sera question de la blâme des couvents faite par

Diderot et d’un idéal contraire à celui des Lumières.

Tout d’abord , dans cet extrait , Diderot fait une critique de la politique des institutions

religieuses par les paroles de Suzanne Simonin. Il n’est pas d’accord avec le fait que les

représentants de la religion obligent quelqu’un d’aller dans un couvent contre ses voeux. Il est

d’ailleurs possible de le constater dans les lignes suivantes : « - Ma faute est de n’être point

appelée à l’état religieux, et devenir contre des voeux que je n’ai pas faits librement . » (p.146

l.13 à 15) Diderot utilise l’ironie (antiphrase – « Ma faute » ) pour dire que les couvents

attirent des gens contre leur volonté et font leur possible pour les retenir, car c’est profitable

pour les couvents. De plus , il blâme le comportement des religieux dans les couvents. On le

voit très bien dans les lignes qui suivent : « Du fond de mon coeur ; ce sont mes pensées et

mes sentiments ; j’en atteste Dieu qui nous écoute partout , et qui est présent sur cet autel. Je

suis chrétienne innocente ; si j’ai fait quelques fautes , Dieu seul les connaît ; et il n’y a que

lui qui soit en droit de m’en demander compte et de les punir... » (p.143 l. 4 à 9) En utilisant

cette allégorie de Dieu , Diderot veut faire comprendre que les