Introduction :

Selon le dictionnaire Larousse, un préjugé est un jugement sur quelqu'un ou quelque chose qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit de cette personne ou de cette chose. Ainsi, il peut s'opposer à la notion d'objectivité qui prône un jugement neutre et exact.

Dans ce sens, comme penser, c’est réfléchir, juge, il semble possible de pouvoir penser sans préjugés.

Mais préjuger, cela pourrait aussi être le fait d'avoir déjà jugé, avoir déjà exercé son jugement, et il semble qu’une pensée ne puisse se construire sur rien, il faut qu’elle s’appuie sur quelque chose. Dès lors toute pensée demanderait un travail de jugement préliminaire.

Aussi on peut se demander si il est possible d'analyser une pensée en tout objectivité.

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Penser ce n'est pas forcément juger. Cela peut être aussi le fait de réfléchir, imaginer, rêver ,constater...

par exemple, une pensée anodine telle que « je vois un vase, c'est un vase » c'est un constat. Ce n'est pas un jugement, ni un préjugé.

On peut vaincre ses préjugés. Philosopher c’est vaincre ses préjugés, prendre du recul sur la pensée et mettre de côté ce que l’on sait et ce que l’on a entendu. Pour cela, il faut penser par soi-même

Il faut faire preuve de réflexions et acquérir les connaissances nécessaires

Une pensée précipitée inclus toujours une part de préjugé mais si il y a une réflexion on peut éviter les préjugés, et donc émettre une pensée qui n'aura été influencée que par sa propre réflexion.

On peut donc considérer les préjugés comme une forme erronée de pensée. En ce sens, utiliser des préjugés c'est donc accepter des idées toutes faites. Dans ce cas les utiliser ne représente pas une forme de pensée ni d'une quelconque réflexion. Pourtant ,cette thèse semble bien naïve.

Autrefois, on croyait la terre plate car on n'avait pas les connaissances pour penser le contraire. Cela semblait une évidence car