La rencontre de cosette et jean valjean, "les misérables"
I.Une forêt effrayante et hostile.
1. L'atmosphère lugubre et pesante.
Champ lexical de la noirceur et de l'obscurité( « noirs » l.1, comparaison « comme des pans de fumée » l.1 et 2, « ombre » l.2, répétition de « brume » aux lignes 5 et 6, « ténébreux » l.8, « lugubres » l.14, « éclipse » l.16, « opacité fuligineuse » (d'un noir couleur de suie) l.17, « ténèbres » l.19 ) + champ lexical de l'immensité (« vastes » l.1, « élargissait » l.6, « grands » l.10, « longs » l.12) : posent un cadre lugubre et inquiétant.
On voit à peine « le ciel » l.1, qui habituellement connote l'espoir, car il est « couvert de vastes nuages noirs » (hyperbole).
Notations sensorielles inquiétantes : ouïe : « sifflaient » l.11 ; ouïe et toucher : « un vent froid soufflait de la plaine » ligne 8 ; vue : absence des « fraîches lueurs de l'été » l.9.
Un univers caractérisé par le manque : répétition du déterminant « aucun» aux lignes 8 et 9.
Difficulté à repérer les éléments dans un tel cadre : pronom indéfini « quelque chose » ligne 14, modalisateur « on eût dit » l.7.
« de tous côtés » ligne 14 : impression d'un horizon bouché.
2. Une forêt qui devient un