Introduction : Au chaud ou au froid ? À la montagne ou à la campagne ? Près d'un fleuve ou sur le plateau ? Dans une grande ville ou un hameau ? En bordure de mer ou au centre dans l'arrière-pays ? Près des grandes voies de circulation ou enclavé ? Voici une série de questions que peuvent se poser les Français quant au lieu de leur habitat.
Force est de constater que le peuplement français est inégalement réparti sur l'ensemble du territoire. L'analyse de la répartition de la population à partir de la densité, du taux de natalité, des données globales sur la population et des questions sociales mettent en évidence la présence de vides et de pleins, selon l'attractivité ou encore de la répulsion des espaces.
Question : Il est ainsi nécessaire de s'interroger sur les lieux qu'occupent les Français et les raisons de cette occupation, des dynamiques qui se mettent en œuvre.
Annonce du plan : Nous pouvons ainsi d'abord montrer que la répartition du peuplement français semble inégale sur le territoire en raison en fonction des données spatiales objectives ou subjectives jugées plus ou moins attractives par la population. L'analyse mettra en oeuvre les nouvelles tendances qui montrent une relecture du peuplement, l'effet-Sud, l’effet-littoral ou encore la dilution urbaine.

I - L'inégale répartition du peuplement entre vides et pleins.

1.1. Les pleins.
• Les grandes vallées fluviales et l'importance du peuplement en fonction des couloirs de circulation fortement urbanisés. La vallée du Rhin à l'est de l'Alsace. La Seine, principalement la région Île-de-France. Le Rhône de Genève à Avignon. La Garonne de Toulouse à l'estuaire. Autour de ses principaux fleuves, la densité dépasse largement 50 h/Km2. Des auréoles de plus de 200 km comme à Bordeaux à Toulouse sont ainsi créées.
• Les villes, une forte concentration de population. Un semis urbain favorisait en France autour de l'Ile- de-France, dans la région Nord-Pas-de-Calais avec Valenciennes, Douai, Lens, le