La représentation culturelle en litterature

9749 mots 39 pages
accueil | Gilbert Grandguillaume | Père subverti, langage interdit | | Réf: Le langage pris dans les mots Peuples méditerranéens 33 oct.-déc. 1985 | Les observateurs des sociétés actuelles soulignent fréquemment le vide créé dans ces sociétés par ce qu'ils nomment déception idéologique, élimination du mystère, exclusion du mythe ou déchéance du symbolique. Un article consacré à l'intégrisme chrétien[1] voyait dans le rejet du latin pour le culte une tentative de rationaliser la religion, aboutissant à la vider de sa signification. Dans l'article remarquable qu'il consacre à l'intégrisme musulman, Maxime Rodinson[2] aborde également ce problème du désenchantement idéologique et de ses conséquences.C'est cette question de la fracture du symbolique que je voudrais envisager ici, en essayant de préciser le lieu où cette carence e se fait sentir. Le problème est celui de la loi et de sa transmission : la loi conçue comme incarnation d'un ordre par rapport auquel il est possible de se repérer, de se définir une identité.Une convergence s'était produite entre le Lévi-Strauss des Structures élémentaires de la parenté et le Lacan des Ecrits[3]3 pour désigner deux lieux essentiels de l'émergence de la loi : la fonction du père (par les mécanismes de l'Oedipe et de la prohibition de l'inceste) et l'entrée dans la langue (identifiée à l'univers du symbolique). Davantage développée par la suite dans la pensée de Jacques Lacan, cette perspective marque l'instauration de la loi dans la rupture d'une relation fusionnelle duelle par l'intervention d'un troisième terme entre la mère et l'enfant - le père -, et entre l'individu et son imaginaire - le nom -.C'est sur la base de cette orientation que la réflexion présentée ici s'élabore. Elle est une interrogation sur les facteurs culturels qui, au Maghreb, influent sur la reconnaissance de la loi et sur sa transmission. D'où les deux points qu'elle aborde- une interrogation sur le père, dont la place a été marquée

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