La resistance en france
La Résistance, un processus très minoritaire au début, (et d'autant plus méritoire) multiforme, dans le contexte d'une France abattue et « chloroformée » par la figure du Maréchal Pétain. Avoir toujours en tête la carte de France des zones et la chronologie
I - La première Résistance: le temps des «dissidents » : 1940-1942
A- un double refus:
1 - refus national, patriotique, de la défaite: un réflexe, un sentiment de révolte, que va 1 catalyse De Gaulle et la France Libre
2- refus politique, réaction à la mort de la République, refus du programme de Révolution Nationale
3- Ces deux types de refus sont plus ou moins dominants en fonction du lieu où l'on se trouve (zone sud ou zone occupée), du milieu dans lequel on a baigné avant guerre ( social ou politique)
B- Q 'est-ce que résister en 1940-41 ?
-en zone sud: convaincre l'opinion, largement acquise au maréchal Pétain, que la collaboration est une impasse et une honte et que la Révolution Nationale est un archaïsme. Les moyens: tracts, graffitis
- en zone occupée: déjà, servir: renseignement pour Londres, embryon de lutte armée - à Londres: exister, montrer que la vraie France, ce sont eux, les «Free French », et attirer les colonies dans la France Libre (résultats mitigés puis durables)
C- Qui sont les résistants?
-au sud: très majoritairement des citadins, intellectuels, anciens militants des partis du Front Populaire (voir le doyen Gosse, Marie Reynoard , les anciens maires Chavant et Martin...)
- au nord, des militaires, des groupes de «sociabilité» professionnelle (réseau du Musée de l'Homme à Paris), agents SNCF ... '
- à Londres, des militaires, des fonctionnaires... un peu de tout
AU TOTAL, UNE INFIME MINORITE (400 Gaullistes à Londres à la fin de l'été
40 !), mais qui donne un ton différent dans la lourde atmosphère pétainiste.
D- La structuration : des