La resistance
Cette lutte a consisté en des actions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes d'occupation (essentiellement allemandes) et aussi les forces du régime de Vichy. Mais elle englobe aussi des aspects plus civils et non-violents comme l'existence d'une vaste presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l'organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés et les Juifs persécutés.
La Résistance a pu se manifester en ville comme à la campagne, surtout après la naissance des maquis (Le maquis désigne aussi bien un groupe de résistants que le lieu où ils opérèrent durant la Seconde. Les résistants sont surnommés « maquisards », cachés dans des régions peu peuplées, forêts ou montagnes) au printemps 1943. L'armée des ombres a rassemblé des hommes et des femmes de tous horizons, exposés tous à une forte répression de la part du RSHA(le RSHA ou Reichssicherheitshauptamt ( « Office central de la sécurité du Reich ») était une organisation créée par le Reichsführer-SSHeinrich Himmler le 27 septembre 1939 par la fusion de la Hauptamt Sicherheitspolizei (office central de la police de sécurité) constitué de la Gestapo et de la Kripo, et du SD (office central de sécurité) de l’Abwehr, de la Wehrmacht, ainsi que de la Milice française, ou encore de la police de l’État français5, pour neutraliser les « ennemis du Reich » et, en particulier, les « indésirables ». À partir de 1941, il eut la tache d'organiser la déportation et l'extermination des Juifs d'Europe en étroite collaboration avec les chefs suprêmes des SS et de la police (HSSPF) des pays concernés.
Si la Résistance active et