07/11/12 02:32 "Guérir les Britanniques du socialisme était comme essayer de soigner une leucémie avec des sangsues." Voilà ce qu’affirme Margaret Thatcher dans ses mémoires, publiées en 1993. Dans cette phrase, Thatcher compare son action au gouvernement à une thérapie sur le peuple britanique, surement dans le but de le guérir du socialisme. Cela nous aide donc à comprendre les raisons pour lesquelles elle s’est acharnée à mener la « révolution conservatrice ». Cette dernière apparaît à la fin des années 70. Les deux chocs pétroliers de cette décénie ont engendré une stagflation (fort chomage et forte inflation), ce qui a provoqué une crise du keynésianisme qui défend le principe pour lequel l’enjeu majeur de tout système economique est la demande, et donc l’emploi. Il suppose donc un fort interventionnisme étatique. Il y a alors un retour des idées libérales, avec nottament l’école de Chicago de Milton Friedman dont le but est de réduire l’inflation, les depense et l’intervention de l’état. Née dans un climat de crise du capitalisme, la révolution conservatrice engendre des boulversements dans la politique, l’économie, mais aussi dans la philosophie, la littérature…

L’extrait que nous avons est issu des chemins du pouvoir, publié en 1995. Il sagit du second tome des mémoires de Margaret Thatcher. Dans cet ouvrage, Margaret Thatcher revient sur ses 11 années de mandats et les décisions qu’elle prises durant celui-ci. Nous pouvons donc nous poser la question de la portée historique de cet extrait, puisqu’en effet, il ne sagit pas du tout d’un ouvrage qui étudierait de manière objective les décisions de Margaret Thatcher dans le cadre de la révolution conservatrice. Margaret Hilda Roberts, devenue plus tard Margaret Thatcher suite à son mariage avec Denis Thatcher en 1951, a été la première et unique femme à avoir été leader du parti conservateur de 1975 à 1990, et à avoir été premier ministre du 4 mai 1979 au 28 octobre 1990. Elle est née en 1925 à Grantham en