La revolution egyptienne
L’histoire, l’actualité et la politique internationale de notre monde sont des aspects que nous côtoyons tous les jours. Récemment, un événement s’est produit et a bouleversé le cours de ces trois branches: le printemps arabe. En effet, en début de l’année 2011, les peuples de nombreux pays du Moyen-Orient tels la Tunisie et l’Egypte ont manifesté par millions jusqu’à renverser les régimes dictatoriaux sous lesquels ils vivaient jusqu’à lors.
Je suis née en Suisse de deux parents égyptiens. En réalité, mon attachement à l’Egypte ne se limite pas seulement à un lien de parenté, mais j’éprouve également un fort sentiment envers ce pays, qui s’agrandit de plus en plus au fur et à mesure de mes voyages que j’effectue chaque été. Lors de mes voyages, grâce à ma famille, à des amis et à quelques connaissances qui vivent en Egypte, j’ai pu découvrir différentes facettes de la vie quotidienne des Egyptiens hormis la facette touristique de ce pays. Un quotidien qui diffère beaucoup selon l’appartenance à une classe riche, moyenne ou pauvre. Lors de mes voyages, j’ai souvent été touchée par la grande générosité de nombreux Egyptiens, malgré le peu de moyen qu’ils possèdent, le combat de nombreux parmi eux pour survivre et assurer leur avenir et ceux de leurs enfants et surtout, de l’humour qu’ils ont malgré les périodes difficiles. Mais malgré ces nombreux points positifs, j’ai également été marquée par de nombreux points négatifs tels le chômage, le niveau d’éducation, la pauvreté ou la corruption. Parmi les nombreux témoignages que j’ai entendu, je me souviens que j’ai été très choquée lorsque j’ai appris de la part d’un jeune chauffeur de taxi qu’il était en réalité diplômé de l’université de droit. Mais en réalité, ce jeune n’est pas le seul dans cette situation car en raison du manque de travail, de nombreux jeunes soit exercent un métier qui n’est pas en relation avec leur formation, soit décident de partir loin de leur pays afin de se réaliser