La richesse matérielle est comme l'eau salée, au plus on en boit, au plus on a soif

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« La richesse matérielle est comme l’eau salée, au plus on en boit, au plus on a soif » Schopenhauer
Dans notre société, chacun a besoin d’argent pour vivre, c’est une nécessité. Mais une fois le seuil de la nécessité dépassé, nous versons dans le capitalisme et peu nombreux sont ceux qui pourront se satisfaire (j’entends ici par choix, pas par manque de moyen) du minimum.
Dès lors, nous commençons par vouloir une petite chose, puis une plus grande,… Nous entrons donc dans un cercle vicieux qui nous entraine à sans cesse désirer plus ou mieux. Cependant, lorsque nous atteignons ce seuil, refranchir la ligne dans le sens inverse nous semble impensable. Par exemple, lorsqu’une famille qui ne vivait qu’avec une voiture en acquiert une deuxième, elle y prend goût et construit ses habitudes autour, de sorte que finalement elle ne puisse se passer de ce qui était un luxe. Or, si nous ne pouvons régresser, il ne reste alors que le souhait de trouver encore mieux ou alors de garder ses biens et de se stabiliser. Seulement dans une société de consommation, où tout change en permanence et où la publicité est partout, il est difficile de se contenter de ses acquis.
Aussi, selon Schopenhauer, le fait de posséder plus est un facteur qui accentue la prétention de s’enrichir. Il pense que si le sort nous en empêche, nous reverrons notre prétention à la baisse, mais que si nous obtenons effectivement plus, celle-ci augmentera à son tour.
Ensuite, il suffit de voir les milliers d’hommes d’affaires dont le but est d’acquérir toujours plus. Ils commencent par fonder une petite société qui souvent les endette et si elle prend de l’ampleur, ils investissent et ils amassent alors de l’argent. Ils tentent de s’étendre aux limites du marché qu’ils occupent, parfois ils élargissent leur domaine de compétence et pourquoi ? Pour l’argent assurément. Dans certains cas, ils n’ont même pas le temps de lever le petit doigt que les investisseurs et les clients se pressent à leur porte et

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